Le dispositif

Le parcours s’échelonne de Janvier à Octobre 2015

Temps 1 : Des ateliers/rencontres pour fabriquer ensemble des images, partager les regards

Partir du réel, d’un « collectage sur le terrain » au plus près des gens, dans le cadre d’ateliers/rencontres et de temps de résidence en créant  des images de la ruralité vécue par les habitants. Montrer une image moderne, actuelle des gens de la campagne d’aujourd’hui, en utilisant le medium image décliné sous forme de photo, film animé, parole et vidéo.

Créer des « terrains de jeux » pour explorer notre imaginaire sous un angle créatif et ludique.

Avec qui ? Selon les situations et les propositions des intervenants artistiques, un groupe d’habitants d’âges différents sera sollicité, en participation volontaire ou en  faisant appel à des structures et  associations existantes.

Temps 2 : Une journée/rencontre publique, temps fort et fédérateur au coeur du village 

Deux « temps forts » auront lieu durant un week-end différent, respectivement un « évènement » au coeur du village de Courtomer, sur le thème de la mobilité et un autre sur celui du Mêle-sur-Sarthe, sur le thème de la récup.

Chaque temps fort intégrera:

-La projection d’un film documentaire (associé à un débat questionnant la problématique abordée).

-La restitution, sous différentes formes, des images réalisées en amont dans les ateliers et  les résidences.

-Une performance participative.

Temps 3 : Prolonger le parcours

Une trace de l’ensemble du projet est envisageable sous une forme qui reste à définir (dvd, restitution finale…). Le blog  servira de relai sur la durée du parcours et pérennisera une trace de l’action.


Les thématiques :
  • Sur Courtomer

La mobilité en question : 3 directions pour réfléchir ensemble.

La mobilité géographique

En campagne, c’est avant tout la voiture individuelle qui est l’outil incontournable de notre mobilité, voir de notre survie tout court : « sans voiture, ici, tu meurs » entend-on souvent. Au cœur de l’organisation de vie au quotidien, se déplacer en commun donne lieu à des transports spécifiques (ramassage scolaire par cars) le plus souvent à du co-voiturage d’entraide. Comment pourrait on faire « autrement » ?

Bouger dans un paysage qui bouge

La mobilité renvoie aussi à la notion d’espace, à ce qui s’offre à la vue, à notre déplacement dans un paysage qui bouge, évolue avec le temps et se fragilise avec les transformations du monde agricole.

La mobilité virtuelle

Avec l’arrivée du numérique, d’internet et des réseaux sociaux, un autre rapport aux autres et aux informations est possible. Pour les adolescents de nos zones rurales, est ce que cela change  leurs rapports à leurs activités, à l’école, leur regard sur les autres jeunes de leur génération, plus généralement leur rapport sur le monde ?

  • Sur le Mêle-sur-Sarthe

La consommation en question : récup, glanage… vers une autre façon de consommer.

Nous avons pris l’habitude d’acheter et de jeter toujours plus. Mais la crise économique et environnementale est là : 59% des Français font aujourd’hui de la récup’ pour consommer moins cher et plus durable. Dans une société de sur-consommation et de gaspillage individuel, la « récup » n’est-elle qu’une alternative à la précarité et à la crise ? Le besoin et l’envie de consommer autrement… un moyen d’inventer avec pas grand chose ?